édouard ii et isabelle de france
Édouard espère sans doute y résoudre le problème gascon et obtenir le soutien de Philippe contre ses barons. Puis on le traîne vers la cité, où il est présenté à Isabelle, Mortimer et le parti de Lancastre. Isabelle apparaît ainsi la première fois dans la pièce Edward II de Christopher Marlowe, où elle tient un rôle majeur. Le prince Édouard, maintenant reconnu comme Édouard III, est couronné le 1er février et sa mère désignée comme régente du royaume[102]. Isabelle de France (1295-1358), fille du roi de France Philippe IV le Bel et de Jeanne de Navarre ; épouse en 1308 le roi d'Angleterre Édouard II. Hugues le Despenser l'Aîné avait servi Édouard et son père tandis que son fils Hugues le Jeune a épousé une des héritières de Clare. Certains éléments de la lettre sont considérés par les historiens comme véridiques, tandis que d'autres sont rejetés car non plausibles[412],[413]. Remarqué par le roi, Gaveston rejoint la suite du prince en 1300[80]. Le roi dut collaborer avec de nombreux trésoriers et autres responsables financiers, dont quelques-uns restèrent longtemps, augmentant leurs revenus grâce à des taxes souvent impopulaires, et réquisitionnant des biens en utilisant son droit de récompense[429]. Elle n'en demeure pas moins une personnalité de la cour, recevant de constants visiteurs, parmi lesquels son cousin le duc de Lancastre Henri de Grosmont ou sa cousine la comtesse douairière de Pembroke Marie de Châtillon-Saint-Pol, ainsi que de nombreux prisonniers français capturés par le Prince Noir lors de la bataille de Poitiers en 1356, notamment le roi Jean II le Bon, fils et successeur de Philippe de Valois, le comte de la Marche Jacques de Bourbon ou le comte de Tancarville Jean II de Melun. Édouard s'intéressa fortement aux questions financières vers la fin de son règne, se méfiant de ses propres fonctionnaires et essayant d'augmenter les revenus directement en réduisant les dépenses de sa propre suite[430],[431]. Mais la noblesse française, peu impressionnée par les prétentions d'une reine à court d'argent pour entreprendre une quelconque opération militaire, rejette les prétentions anglaises et proclame roi Philippe de Valois, cousin d'Isabelle[N 6]. Des flottes sont rassemblées dans les ports de Portsmouth dans le sud et de l'Orwell à l'est. Hugues le Jeune devient Lord Chambellan et acquiert le Glamorgan dans les Marches galloises en 1317[238]. Le fils illégitime d'Édouard, Adam, meurt pendant la campagne et les raids manquent de peu de capturer la reine Isabelle, qui était restée à Tynemouth, et l'obligent à s'enfuir par la mer[269]. La taille de la suite du roi variait avec le temps, mais en 1317, elle était d'environ 500 personnes, y compris des chevaliers domestiques, des écuyers, des cuisiniers et des employés des transports[449]. Mortimer est à cette occasion conduit auprès de la reine par la cousine d'Isabelle, la comtesse Jeanne de Valois, épouse de Guillaume Ier de Hainaut, de Hollande et de Zélande, qui semble l'avoir approchée dans le but d'un mariage entre le prince Édouard et la fille de la comtesse, Philippa, qui unirait leurs deux familles[70]. La reine n'est pas poursuivie et vit encore longtemps entourée de beaucoup de considération, mais loin de la cour d'Angleterre, jusqu'à sa mort en 1358. La déflagration est provoquée par un incident célèbre, dont les historiens pensent qu'il a été orchestré par Édouard lui-même[43],[44]. Il semble donc que le roi n'ait pas tenu rigueur au favori, mais bien à son fils, et qu'il ait souhaité punir ce dernier[85],[86]. La venue en France de son fils va favoriser les ambitions futures d'Isabelle. Isabelle et les envoyés d'Édouard entreprennent des négociations avec les Français fin mars[294]. L'historienne Alison Weir croit que les événements de la lettre sont essentiellement vrais et s'en appuie pour prouver l'innocence d'Isabelle dans le meurtre d'Édouard II[415]. Plusieurs personnes soupçonnées d'être impliquées dans l'assassinat[367],[368],[369],[370], dont Thomas Gurney, William Ockley et Maltravers, s'enfuient par la suite[N 17]. Ceux qui s'opposent au nouveau gouvernement commencent à fomenter des plans pour délivrer Édouard. Toutefois, les négociations se poursuivent pendant plusieurs mois jusqu'en octobre 1313, lorsqu'Isabelle réussit une médiation entre le roi et ses barons, aidée du comte de Gloucester, qui est le beau-frère de Gaveston. Philippe se montre généreux envers Édouard en ce qui concerne la Gascogne et les festivités ne sont gâchées que par un incendie dans les appartements d'Édouard. Cette hypothèse est jugée peu probable par la majorité des chercheurs, puisque la reine aurait dû espérer que ses trois frères ne se remarient pas : or, Louis X et Charles IV ont par la suite tous deux conclu de nouvelles noces[N 2]. Édouard Ier décide alors de marier son fils avec une fille du comte de Flandre Gui de Dampierre, mais le projet ne se concrétise pas car le roi de France Philippe IV le Bel y met son veto[54]. Gaveston rentre en juin en Angleterre, où il est accueilli par le roi[147]. Après l'assurance du renouvellement du soutien français dans la lutte contre les barons anglais et la résolution des tensions entre les deux royaumes au sujet du duché d'Aquitaine, Édouard et Isabelle reviennent en Angleterre en juillet. author. Le nom Édouard est d'origine anglo-saxonne, en souvenir du saint Édouard le Confesseur, et fut choisi par Édouard Ier plutôt que les noms d'origine normande ou castillane adoptés pour les frères aînés d'Édouard de Caernarfon[21]. Les historiens des XVIe et XVIIe siècles se sont focalisés sur la relation d'Édouard II avec Pierre Gaveston. Hugues le Jeune est à présent solidement établi comme le nouveau favori du roi, et ensemble, durant les quatre années suivantes, ils vont imposer à l'Angleterre un sévère gouvernement et « une revanche d'ampleur »[47], caractérisée par des confiscations de terre et des exécutions ainsi que des punitions touchant aux membres élargis des familles, dont les femmes et les enfants[48]. La preuve contemporaine soutenant l'hypothèse d'une relation homosexuelle avec Gaveston vient d'abord d'un chroniqueur anonyme des années 1320, qui décrit comment Édouard « ressentit tellement d'amour pour Gaveston qu'il entra dans une alliance de constance et se lia avec lui devant tous les autres mortels avec un lien d'amour indissoluble, formellement tracé et attaché avec un nœud »[98]. Mortimer se met également, après de plus modestes débuts, à accumuler terres et titres dans les Marches de Galles à un rythme effréné[115]. La situation reste tendue, car Isabelle redoute une contre-attaque des derniers partisans du roi et, en novembre, elle met la main sur la Tour de Londres, nomme maire l'un de ses hommes et réunit une assemblée de seigneurs et d'ecclésiastiques à Wallingford afin de discuter du sort d'Édouard[101]. Édouard Ier défend son trésorier et bannit son fils et ses compagnons de la cour, en leur coupant leurs ressources financières[69]. Édouard fait également arrêter son adversaire Walter Langton et le démet de son poste de trésorier[12]. Selon un chroniqueur, Édouard aurait demandé à son père d'accorder à Gaveston le comté de Ponthieu et le roi lui aurait répondu avec fureur, se saisissant de son fils et lui arrachant des poignées de cheveux, avant de décider d'exiler Gaveston[84]. Ian Mortimer est quant à lui bien plus radical en affirmant qu'Isabelle a eu un enfant avec Roger Mortimer. La famine et la politique écossaise sont ressenties comme une punition divine et les plaintes envers le roi se multiplient. Edouard indique 10 postes sur son profil. De Kenilworth où il est retenu, le roi Édouard est informé qu'il a été décidé que « à cause de son incompétence à diriger le royaume, pour avoir été sous la domination de mauvais conseillers et pour avoir perdu des territoires hérités de son père, il sera déposé et que son fils Édouard prendra sa place ». Seymour Phillips soutient qu'Édouard était plus impliqué dans les affaires gouvernementales que ce qui avait été suggéré précédemment, bien que son intérêt était « sporadique et imprévisible », et fortement influencé par ses conseillers. La situation est précaire : Isabelle est obligée de faire appel à un groupe d'écuyers de sa propre escorte pour tenir à distance l'armée ennemie qui avance, tandis que le reste réquisitionne un navire. Des révoltes éclatent également dans le Lancashire en 1315, ainsi que dans le Glamorgan et à Bristol en 1316 mais elles sont écrasées rapidement[226],[227]. En mai 1321, les barons des Marches galloises passent à l'action : au cours d'une campagne-éclair menée dans les possessions d'Hugues le Jeune, les rebelles neutralisent tous ses partisans et réclament le bannissement du favori. En novembre 1324, il rencontre ses barons et ses prélats au Parlement, et ceux-ci lui suggèrent de se rendre en Gascogne avec 11 000 hommes[289]. Édouard doit se résoudre à exiler son favori une première fois en Irlande en juin 1308, et commence à montrer un plus grand respect envers son épouse, lui accordant de vastes terres et grâces. Le chroniqueur Geoffrey le Baker décrit par la suite Édouard comme un martyr. Isabelle s'intéresse également toujours de près aux affaires de son pays natal et, à la mort inattendue de son dernier frère Charles IV en 1328 sans héritier mâle, qui voit s'éteindre la lignée capétienne directe, Isabelle encourage activement son fils à prétendre à la couronne de France qui, selon elle, lui revient en tant que plus proche parent mâle du dernier roi et unique représentant du tronc de la dynastie capétienne, à travers Philippe le Bel. Des comparaisons ont ainsi été faites avec la relation du duc d'Épernon et d'Henri III de France, ainsi que celle du duc de Buckingham et Charles Ier[472]. Au début de l'année 1314, Robert Bruce a repris l'essentiel des châteaux d'Écosse auparavant détenus par les Anglais. Cette fois, Édouard doit acquiescer à cause du soutien de la reine Isabelle et de la France aux barons anglais[138]. Isabelle fait rapidement route vers l'intérieur du pays, symboliquement revêtue de ses habits de veuve[84]. Selon Roland Marx : « Tout permet de croire qu’il (Edouard II) a ensuite été assassiné sur l’ordre de la reine et de Mortimer. Le premier fils d'Édouard et Isabelle naît en 1312 : il s'agit du futur Édouard III, dont la naissance donne suite à de grandes célébrations. Le favori est considéré comme arrogant et il prend peu à peu l'habitude d'insulter les barons, notamment Guy de Beauchamp qui est désigné comme le « chien de Warwick »[150],[151]. Il a été emprisonné à la Tour de Londres à la suite de sa capture en 1322 durant la guerre des Despenser. L'année suivante, il épouse Isabelle de France, la fille du puissant roi de France Philippe IV le Bel, afin de résorber les tensions fréquentes entre les couronnes d'Angleterre et de France concernant le duché d'Aquitaine. Les Despenser sont alors rappelés d'exil et sont pardonnés par le conseil royal[254]. Second modèle des armoiries d'Isabelle de France. Marshall affirme par ailleurs que pour une fois, Édouard a été critiqué injustement. Les revenus de l'exportation de la laine anglaise chutent et les prix de la nourriture ne cessent de croître, malgré les tentatives du gouvernement d'Édouard II pour contrôler les prix[216],[218]. Édouard s'attend désormais à ce que son épouse et son fils rentrent en Angleterre, mais Isabelle décide de rester en France et n'affiche aucune intention de retourner auprès de son époux[300],[301]. Elle est reine en tant qu'épouse d'Édouard II, roi d'Angleterre. Pendant ce temps, Robert assiège le château de Stirling, une fortification stratégique en Écosse. Une fois débarrassés du cœur du régime, Isabelle et Mortimer fléchissent leurs rigueurs : la petite noblesse est pardonnée, et les clercs au centre du gouvernement renversé, pour la plupart nommés par Stapledon, confirmés dans leurs charges[98]. Paul Doherty, qui s'inspire largement de la lettre de Fieschi, affirme qu'Édouard se serait en fait échappé du château de Berkeley avec l'aide d'un certain, Afin de débouter les arguments des légistes anglais, les pairs du royaume de France s'appuient sur un précédent survenu en novembre 1316. Édouard et Despenser le Jeune traversent la frontière et embarquent depuis Chepstow, cherchant à atteindre Lundy, puis l'Irlande, où le roi espère trouver refuge et lever une armée[327],[328]. En retour, le Parlement accepte d'accorder au roi des taxes fraîchement levées pour la guerre en Écosse[148]. Des accusations de détournement des fonds royaux et des présents de la reine sont portées contre Gaveston, même si elles sont probablement fausses[133]. Édouard II et Isabelle ont quatre enfants, et la reine a souffert d'au moins une fausse couche. Mortimer et Isabelle ne sont pas loin. Mais ce voyage d'Isabelle est resté célèbre pour une tout autre raison : c'est à cette occasion que va débuter ce qui deviendra la désastreuse affaire de la tour de Nesle. En 1325, le couple royal est au bord de la rupture. Les barons s'assemblent autour de Thomas de Lancastre, le cousin du roi, en mars ou avril[143]. Les rois d'Angleterre ont toujours considéré cette demande comme une insulte à leur honneur et l'issue de cette rivalité reste en 1307 non résolue[14],[15]. La date de la première rencontre entre Isabelle et Mortimer est sujette à caution. De façon similaire, Isabelle apparaît dans le roman de Jean Plaidy, Les Folies du Roi et le Vœu du Héron, comme une sociopathe meurtrière depuis l'enfance, héritière des tendances sanguinaires de son père. Tous deux conviennent de déposer Édouard II et de se débarrasser de la famille Despenser. Ce comportement lui attire de son vivant de nombreuses critiques de la part de ses contemporains[50],[49]. Ses frères Louis, Philippe et Charles seront tous plus tard rois de France et de Navarre. L'historien Michael Prestwich soutient l'hypothèse que Édouard et Gaveston seraient entrés dans une sorte de fraternité adoptive avec un « élément sexuel », tout comme plus tard avec Hugues le Despenser. Elle reçoit une bonne éducation, apprend à lire et développe le goût des livres, qu'elle conservera toute sa vie[7]. Le corps d'Édouard est enterré en la cathédrale de Gloucester le 20 décembre et son cœur déposé dans un coffret confié à Isabelle. Hugues le Despenser l'Aîné continue à tenir Bristol face à Isabelle et Mortimer, qui mettent le siège du 18 au 26 octobre. Les historiens approuvant la date de décès d'Édouard II le 21 septembre 1327 sont nombreux. Édouard semble avoir à peine connu sa mère Éléonore, qui vécut avec Édouard Ier en Gascogne pendant plusieurs années[23]. La plupart des historiens s'accordent pour dire qu'Édouard a bel et bien trépassé cette nuit-là, bien qu'un point de vue révisionniste affirme qu'il est mort bien plus tard[N 16],[364],[365],[366]. Isabelle marche maintenant vers le sud, en direction de Londres. Sur la base de ces promesses et doutant de la procédure concernant la menace d'excommunication, le pape annule la menace de l'archevêque de Cantorbéry, permettant le retour de Gaveston[146]. Anthony Musson souligne l'implication ultérieure d'Édouard dans le système judiciaire. Édouard a soutenu l'expansion des universités pendant son règne, en établissant King's Hall à Cambridge pour promouvoir la formation en droit religieux et civil, Oriel College à Oxford et Trinity College à Dublin[433],[459]. Mariée en 1308 au roi d’Angleterre Édouard II entièrement dominé par des favoris comme Piers Gaveston ou les Despenser, la situation d’Isabelle de France fut de ce… On ne sait pas si l'éducation d'Édouard était approfondie [28],[29] : on a peu de preuves qu'il ait su lire et écrire à un jeune âge[30],[29],[31], bien que sa mère ait pris soin de l'éducation de ses autres enfants et que Ferre ait été un homme assez érudit pour l'époque[N 2]. On ignore encore si Édouard a été déposé en 1327 par un rassemblement officiel du Parlement ou simplement un rassemblement des classes politiques aux côtés d'un Parlement existant[445]. Isabelle est reconnue victime innocente durant le procès[142], et aucune mention publique d'une liaison avec Mortimer n'est faite[143]. Il est ensuite mené à l'abbaye de Gloucester le 21 octobre 1327. Les écrivains victoriens émettent l'idée que la reine aurait déjà été en relation avec Mortimer à cette époque, et qu'elle l'aurait aidé à s'évader, mais il n'y a aucune preuve certaine de cette allégation avant qu'ils ne se rencontrent à Paris en décembre 1325[68],[69]. Sous le règne d'Édouard II, l'importance du Parlement comme moyen de prise de décisions politiques et de réponse aux pétitions a augmenté, bien que, comme le note l'historienne Claire Valente, les rassemblements ressemblaient « plus à un événement qu'à une institution »[438],[439],[440]. La biographe Agnes Strickland affirme qu'Isabelle a écrit à son frère qu'elle n'est « pas plus considérée que la plus petite servante dans le palais de son époux ». Charles IV lui répond que « la reine est venue de sa propre volonté et repartira librement si elle le désire. Les plans de ravitaillement par voie maritime échouent et la puissante armée anglaise manque rapidement en vivres[268]. L'argent collecté pour l'arrêter change bientôt de destinataire, et dès le jour suivant, Isabelle est à Bury St Edmunds. Le 1er août 1323, Roger Mortimer, un des membres éminents des barons des Marches, s'évade de la Tour de Londres pour aller se réfugier en France[280]. Le 13 novembre, Isabelle, qui a alors autour de dix-sept ans, donne le jour à Windsor à un fils, Édouard. Pendant ce temps, Édouard doit faire face à de nouveaux défis à son autorité. Charles IV le Bel, le beau-frère d'Édouard, a accédé au trône en 1322 et est bien plus agressif que ses prédécesseurs[282]. Privé de choix, Édouard II renonce au trône en faveur de son fils le 20 janvier. Soutenu par les comtes d'Arundel, de Gloucester, de Hereford, de Pembroke et de Warwick, Lancastre crée une puissante faction en Angleterre, mais il ne semble pas avoir été intéressé par l'administration et n'est pas un politicien efficace[167],[168],[169]. La mère d'Édouard, Éléonore de Castille, meurt peu après, tout comme sa grand-mère Éléonore de Provence[53]. Les dépenses pour la suite personnelle du jeune Édouard augmentèrent avec l'âge et en 1293, William de Blyborough en devint l'administrateur[25]. Abandonnant sur son chemin de nombreux effets personnels, la suite royale s'enfuit par navire et atteint Scarborough, où Gaveston reste pendant que le couple royal retourne à York[174].