Romain Gary, né Roman Kacew à Vilnius en 1914, est élevé par sa mère qui place en lui de grandes espérances, comme il le racontera dans La promesse de l’aube. En août 1925, elle et Roman quittent Vilnius pour Švenčionys, puis s'installent en 1926 à Varsovie, où sont déjà présents d'autres membres de la famille Owczynski, notamment un autre frère de Mina, Boris (1890-1949), avocat, chez qui ils sont hébergés[20]. En réalité, Roman Kacew (« boucher » en yiddish, de l'hébreu katsav, prononcé en polonais [kat͡sɛf][10]), issu de deux lignées juives ashkénazes, est né, suivant le calendrier julien, le 8 mai 1914 (21 mai 1914 dans le calendrier grégorien)[11] à Vilna (Bильнa), chef-lieu du gouvernement de Vilna dans l'Empire russe — ville devenue pendant l'entre-deux-guerres Wilno en Pologne[3], puis l'actuelle Vilnius en Lituanie. Elle a d'abord été mariée à Reouven Bregstein, originaire de Kaunas comme la mère de Mina et en a divorcé. Arieh-Leïb (« lion » en hébreu et en yiddish, d'où la francisation en « Léon ») Kacew est né en 1883 à Vilnius ; en 1912, il est associé dans l'atelier et magasin de fourrures familial (rue Niemecka / Daïtsche Gas = ruelle allemande) et fait partie de la Deuxième Guilde des marchands. De son père, il n'en parle pas. » annonça Romain à Lesley (cité dans Myriam Anissimov, Pour donner plus de véracité à son personnage, Gary accepte le principe d'une rencontre entre Ajar-Pavlowitch et son éditeur, « L’œuvre de l’écrivain fait aujourd’hui son entrée dans la prestigieuse collection de la Pléiade […] Ces écrits sont édités sous la direction de Mireille Sacotte », « Nomination aux Molières 2008 du spectacle Seul en scène », « Théâtre de l'Ouest Parisien, Boulogne Billancourt, du 13 au 15 mars 2009 », Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Kritisches Lexikon zur fremdsprachigen Gegenwartsliteratur, école des observateurs de Bordeaux-Mérignac, Mission permanente de la France auprès des Nations unies, lutte pour les droits civiques aux États-Unis, Institut d'études politiques de Strasbourg, Dix ans après ou la plus vieille histoire du monde, Au-delà de cette limite votre ticket n'est plus valable, Oscar du meilleur film en langue étrangère, « Les femmes et les mythes de Romain Gary », Portail de la culture juive et du judaïsme, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Romain_Gary&oldid=180599707, Titulaire de la croix de guerre 1939-1945, Titulaire de la médaille de la Résistance, Article contenant un appel à traduction en anglais, Article contenant un appel à traduction en allemand, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Page pointant vers des dictionnaires ou encyclopédies généralistes, Page pointant vers des bases relatives à la littérature, Page pointant vers des bases relatives à l'audiovisuel, Page pointant vers des bases relatives au spectacle, Page pointant vers des bases relatives à la santé, Page pointant vers des bases relatives à la bande dessinée, Portail:Littérature française ou francophone/Articles liés, Portail:Littérature française/Articles liés, Portail:Résistance française/Articles liés, Portail:Seconde Guerre mondiale/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Relations internationales/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, Portail:Biographie/Articles liés/Politique, Portail:Biographie/Articles liés/Entreprises, Portail:Biographie/Articles liés/Militaire, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé «. Le 15 mars 1981, sa dernière compagne Leïla Chellabi disperse ses cendres, selon son vœu, en mer Méditerranée au large de Menton[68]. Important écrivain français de la seconde moitié du XXe siècle, il est également connu pour la mystification littéraire qui le conduisit, dans les années 1970, à signer plusieurs romans sous le nom d'emprunt d'Émile Ajar, en les faisant passer pour l'œuvre d'un tiers. En 1963, il divorce pour se marier avec Jean Seberg. Le dernier volet de l'émission littéraire "Lecture pour... Romain GARY brosse le portrait de sa défunte mère, une femme colérique et anxieuse, coutumière des scènes publiques, déterminée à gagner de l'argent. 164 kr. Clair de femme/Romain Gary Michel Folain, commandant de bord à Air France et Lydia viennent de connaître tous deux une « rupture » d’avec l’être aimé, deux « ruptures » différentes que je ne dévoilerai pas pour respecter le roman. • Avant de mourir, la mère de Romain Gary a écrit environ 250 lettres qu’une de ses amies devait expédier à l’écrivain pendant la guerre. Jamais. Gary renonce aux généreuses rétributions que lui versait l'hebdomadaire quand le journal affiche des idées fascistes et antisémites ; il écrit à la rédaction une lettre pour dire en substance : « Je ne mange pas de ce pain-là[36]. En août 1928, ils obtiennent un visa touristique pour la France. Romain Gary, la promesse de l'aube, Etudes du chapitre 1, 6, 21, 34, 42. C’est Tulipe, dans l'œuvre homonyme (1946), qui au sortir de Buchenwald s’installe dans le « nouveau monde » de Harlem ; c’est Vanderputte, dans Le Grand vestiaire (1948), qui a dénoncé un réseau de résistants ; c’est le compagnon de la Libération, Jacques Rainier, dans Les Couleurs du jour (1952), qui voit l’idéal de la France Libre se déliter et s’engage comme volontaire en Corée ; c’est Morel, dans Les Racines du ciel (1956), qui a survécu à l’expérience concentrationnaire en imaginant des troupeaux d’éléphants battre la savane. Il est reçu au baccalauréat en philosophie en juillet 1933 avec la mention « passable »[32]. Kerwin Spire, « Romain Gary, écrivain diplomate », in Laurence Badel et al. Après la séparation, elle connaît des problèmes financiers, car elle ne dispose plus des revenus du magasin de fourrures de son mari, et son petit atelier de chapeaux ne lui rapporte que très peu d'argent. Ses amis de l'époque sont comme lui étrangers ou issus de familles d'origine étrangère : François Bondy[28] (1915-2003) ; Alexandre Kardo Sissoeff[29] ; Sigurd Norberg[30] ; René et Roger Agid, dont les parents dirigent plusieurs grands hôtels de Nice (et un à Royat, Puy-de-Dôme), principalement L'Hermitage à Cimiez[31] ; à ce titre, ils connaissent directement la mère de Romain. He wrote novels under many names, won major prizes and married an iconic actress. Romain Gary, pictured with Sophia Loren and Peter Ustinov, was a decorated war pilot, diplomat, Hollywood director – and award-winning novelist (Credit: Alamy) Of all the … La Vie devant soi de Romain Gary (resume et fiche de lecture plebiscites par les enseignants) - Gary Romain Gary - 9782759300099. Romain GARY brosse le portrait de sa défunte mère, une femme colérique et anxieuse, coutumière des scènes publiques, déterminée à gagner de l'argent. Toute au long de cette autobiographie, il essaiera de rendre sa mère fier de lui, coûte que coûte. À partir de la publication de La Promesse de l'aube, en 1960, il se consacre de plus en plus à son activité d'écrivain, écrivant également sous divers pseudonymes, dont l'ultime et le plus connu, Émile Ajar, marque la fin de sa carrière avec quatre romans. Leur fils, Alexandre Diego Gary, est né en 1962 mais Romain, grâce à ses relations, réussit à faire établir un acte de naissance datant de 1963 pour sauvegarder les apparences[77]. L'œuvre littéraire de Romain Gary est régulièrement adaptée au cinéma, et lui-même s'intéresse à la discipline à plusieurs reprises. Photographie de Leïb et Roman Kacew, avec Sigurd Norberg, dans une rue de Varsovie, dans Anissimov, 2010, Né en 1914 à Moscou, de parents russes nés à. Romain voyage avec lui en Pologne en 1933 et en Suède en 1939. About Romain Gary Romain Gary (1914-1982), geboren im litauischen Vilnius als Roman Kacew und als Vierzehnjähriger mit seiner Mutter an die Cote d'Azur emigriert, war Botschafter in Los Angeles, Flieger, Romanautor. Il sera Victor Hugo, Emile Zola, il sera Ambassadeur de France. C'est un proche parent de Romain Gary, Paul Pavlowitch (son petit-cousin) qui avait tenu le rôle d’Ajar auprès de la presse (notamment auprès d’Yvonne Baby dans Le Monde[81] et de l'hebdomadaire Le Point qui retrouve « Ajar » dans le Lot et publie deux semaines durant en 1973 des articles et une interview littéraire de Paul Pavlowitch par Jacques Bouzerand, à la veille du prix Goncourt). Sur la famille Agid : Anissimov, chapitre 14, 2004. En tant qu'observateur, il remplace Pierre Mendès France dans l'équipage du sous-lieutenant Arnaud Langer. Mes amis étaient dispersés. Démobilisé, Leïb Kacew les rejoint à une date inconnue, mais il quitte le foyer en 1925 pour aller vivre avec une autre femme, Frida Bojarska, avec qui il a deux enfants, Walentyna (1925) et Pawel (1926). Romain Gary, né Roman Kacew à Vilnius en 1914, est élevé par sa mère qui place en lui de grandes espérances, comme il le racontera dans La promesse de l'aube. Aucune source indépendante ne confirme ces assertions. Til butik. Roman est ensuite élevé par sa mère, qu'il va présenter comme une actrice de théâtre[19]. See More. Elle réinvente, en quelques sortes, le monde pour son fils, en lui donnant de belles couleurs même quand il est plus hostile que jamais. En 2007-2008, La Vie devant soi est adapté au théâtre par Xavier Jaillard dans une mise en scène de Didier Long et remporte trois Molières (meilleure adaptation théâtrale, meilleure comédienne, meilleure production théâtrale). (...) Je continuai donc à recevoir de ma mère la force et le courage qu'il me fallait pour persévérer alors qu'elle était morte depuis plus de trois ans. Il rencontre en 1978 Leïla Chellabi, danseuse puis mannequin, animatrice de radio et parolière. Jeune mère de famille, mariée, elle suit Romain à Paris et envisage de divorcer, mais décide après quelques mois de rentrer en Suède retrouver son mari[71]. Sa mère est persuadée que, dans ce pays, son fils pourra s’accomplir pleinement en tant que diplomate ou artiste[22]. Il dit d'elle qu'elle est la seule femme qu'il ait jamais aimée et qu'il admirait ses yeux « gris angora »[74]. BIOGRAPHIE DE ROMAIN GARY - Écrivain célèbre du XXe siècle, Romain Gary écrit de nombreux livres, certains sous le pseudonyme d'Émile Ajar. Mina Owczynska et son fils Roman, âgé de 14 ans, arrivent à Menton le 23 août 1928 et s'installent à Nice, où se trouvent déjà son frère Eliasz et sa famille ; le 1er octobre, Romain commence une nouvelle année scolaire au lycée Masséna, directement intégré en classe de 4e[23]. Durant toute sa vie d'adulte[4], dans son œuvre, dont la relecture montre le « jeu picaresque de ses multiples identités »[5], mais aussi dans des déclarations aux médias, ainsi que dans des déclarations officielles, Romain Gary a donné des versions diverses de ses origines, faisant varier : son nom (Kacew, de Kacew) ; son lieu de naissance (Nice, dans la région de Koursk en Russie, Wilno) ; la nationalité de son père (russe, géorgien, tatare, mongol) ; celle de sa mère (juive russe, française) ; informations elles-mêmes souvent déformées par les médias (« Kiev »[6], « en Russie près de la frontière polonaise »[7]). Kerwin Spire, « Comment vivre après Auschwitz ? Il est nommé mitrailleur, puis doit se contenter du grade de sergent[40]. Il a cependant revu son père en 1933 à Varsovie[17]. Romain Gary est ainsi le seul écrivain à avoir été récompensé deux fois par le prix Goncourt, ce qui est officiellement impossible en vertu des règles de ce concours. La vie et la mort se côtoient tant dans ce roman autobiographique qu'il sait créer à sa lecture l'émotion de l'éternité ou la croyance en l'immortalité. Dans un recueil de confidences sous la forme d'entretiens livrés à la radio en 1980, Romain Gary faisait cette déclaration : « La seule chose qui m'intéresse, c'est la femme, je ne dis pas les femmes, attention, je dis la femme, la féminité[70] ». A l'âge de quatorze ans, Romain Gary s'installe à Nice avec sa mère. Il est ainsi le seul romancier à avoir reçu le prix Goncourt à deux reprises, le second prix étant attribué à ce pseudonyme. » Puis : « J'écris pendant une heure ou deux : cette façon d'oublier… Lorsque vous écrivez un livre, mettons, sur l'horreur de la guerre, vous ne dénoncez pas l'horreur, vous vous en débarrassez[63]… ». The 9th edition of Itinerary from Paris to Jerusalem, photo contest organized by the Institut français de Jérusalem - Romain Gary in partnership with Agence France Presse. Bande-annonce du roman "La promesse de l'aube" écrit par Romain Gary. We wish you good luck! Il y a des doutes… Selon certains de ses amis, il a été assassiné par une proche… Il y a deux versions qui s'opposent, je balance entre l'une et l'autre. Présentation de la biographie de Romain Gary avant la projection et de nombreux spectateurs pour cette soirée spéciale. Après la disparition de Romain Gary, on apprend qu'il est le véritable auteur des quatre romans signés du pseudonyme Émile Ajar. Mina et Roman quittent Vilnius pour Švenčionys où ils passent quelques mois, puis une mesure générale d'expulsion des Juifs de la zone du front les oblige à passer plusieurs années en Russie proprement dite. ». Ils oscillent entre la souffrance de voir leur monde abîmé, et une lutte pour garder coûte que coûte l'espérance. » (2e personne du singulier à l'impératif) alors qu'Ajar, qui fut le nom d'actrice de sa mère, signifie « braise »[48] [жар])[82]. En 2007-2009, Christophe Malavoy incarne Romain Gary au théâtre dans Gary / Ajar[93],[94],[95]. Le seul grade qui lui soit accordé, contrairement semble t-il à tous les usages, est celui de caporal. Romain Gary et sa mère sont . Fri fragt. Cette duperie visant à préserver son fils dura 3 ans après sa mort. Le divorce de Mina et Leïb est prononcé en mai 1929[16] et il se remarie presque aussitôt avec Frida (les quatre membres de la nouvelle famille Kacew mourront durant la Seconde Guerre mondiale[8]). Parmi les frères de Mina, le plus important concernant Romain Gary est Eliasz, lui aussi émigré en France, père de Dinah (1906), elle-même épouse de Paul Pavlowitch (1893-1953) et mère de Paul-Alex Pavlowitch (1942). En 1937, son roman Le Vin des morts est refusé[57] (il sera publié finalement pour la première fois en 2014). Le 16 mai 2019, son œuvre paraît dans la collection de la Pléiade sous la direction de Mireille Sacotte[87],[88]. J'ai fait un pacte avec lui aux termes duquel je ne vieillirai jamais »[65]. Il effectue sur le front de l'Ouest plus de vingt-cinq missions, totalisant plus de soixante-cinq heures de vol de guerre. Il est affecté à la destruction des bases de lancement des missiles V1. Ceci est attesté par un certificat[12],[13] du « rabbinat du gouvernement de Vilnius » rédigé en hébreu et en russe en date du 8 mai 1914 (calendrier julien), établissant qu'il est le fils d'Arieh-Leïb Kacew et de Mina Owczyńska (1879-1941), mariés à Wilno le 28 août 1912. Il me fallut plusieurs heures pour connaître la vérité. Il est breveté officier observateur en avril 1941[46], promu lieutenant le 15 décembre 1942[47]. Il tournera ses deux films avec Jean Seberg comme actrice principale, dont Police Magnum (titre original Kill! La rencontre d'une mère et de son fils, l'écriture autobiographique Cette promesse, c’est celle que s’est faite Romain Gary à l’aube de sa vie pour rendre justice et donner un sens aux sacrifices de sa mère, Nina dans le livre, Mina dans la vie, juive d’Europe centrale, mère courage, intransigeante, résolue toujours, excessive souvent, d’une « inaptitude atavique à désespérer », affichant sans retenue ses sentiments : « Tout, chez elle, était immédiatement extériorisé, proclamé, déclamé, … Après avoir commencé des études de droit à Aix-en-Provence en octobre 1933, Roman Kacew part l'année suivante les poursuivre à Paris, probablement grâce à l'aide financière que lui apporte son père à l'occasion de leur rencontre à Varsovie durant l'été 1934[33]. "J'ai parfois l'impression que l'on vit dans un film doublé et que tout le monde remue les lèvres mais ça ne correspond pas aux paroles. Comme il devait partir en voyage le lendemain, il est allé voir l'infirmière pour lui demander quels médicaments emporter. Après sa convalescence, il rejoint l'escadrille de surveillance côtière en Palestine et se distingue dans l'attaque d'un sous-marin italien[45]. « Ce que l'on appelle “l'affaire Ajar” cache en fait une véritable tentative de renouvellement identitaire et artistique[59] ». Ce n'est qu'avec l'œuvre d'Émile Ajar qu'une réponse viendra sublimer ses premiers écrits : « Celle d'un altruisme désintéressé, d'une banalité du bien qui contraste avec la banalité du mal d'un Eichmann[60],[61]. Le jeune Romain étudie au lycée de Nice, sans toutefois être particulièrement brillant, à l'exception des matières littéraires. Dans son roman autobiographique Le Père adopté, Didier van Cauwelaert rapporte qu'une étudiante de la faculté de lettres de Nice, qu'il nomme Hélène, aurait préparé, deux ans avant la révélation publique, un mémoire soutenant, au grand désarroi de ses professeurs, que Gary et Ajar étaient une seule et même personne[84]. Naturalisé français le 5 juillet 1935[37], Romain Gary est incorporé le 4 novembre 1938 dans l'Armée de l'air à la base aérienne de Salon-de-Provence[38]. Dans ce roman autobiographique, Romain Gary nous parle d'amour, de l'amour que lui portait sa mère, un amour total, une relation fusionnelle aussi merveilleuse que pesante. 1) La mère de Romain Gary se nomme Mina Owczyńska. […], À l'hôtel-pension Mermonts où je fis arrêter la jeep, il n'y avait personne pour m'accueillir. l'histoire de Romain GARY fait écho à notre actualité. Promise at Dawn : Paperback : Penguin Books L Vis mere. Il laisse une lettre mystérieusement datée « Jour J » et dans laquelle est notamment écrit : « Aucun rapport avec Jean Seberg » (l'actrice s'est elle-même suicidée le 30 août 1979)[67]. Ainsi, dans Chien blanc (1970), récit autobiographique écrit dans le contexte de la lutte pour les droits civiques aux États-Unis dans les années 1967-1968, il écrit : « ll est soûl, affirma solennellement Saint-Robert, et c'était un peu vrai, bien que je ne touche jamais ni à l'alcool, ni à la marijuana, ni au LSD, parce que je suis trop acoquiné avec moi-même pour pouvoir tolérer de me séparer d'une aussi agréable compagnie par le truchement de la boisson ou de la drogue. Il va jusqu'à renier son père — se présentant comme un « bâtard juif russe, mâtiné de Tartare »[8] — ou encore laisse entendre, et courir la légende, dans divers écrits et entretiens, qu'il est le fils du comédien russe Ivan Mosjoukine[9]. Dès 1958, il scénarise l'adaptation de son roman Les Racines du Ciel réalisée par John Huston puis contribue au scénario du film Le Jour le plus long sorti en 1962. Il s'agit de son prénom lors de cette période. Émile Ajar, Shatan Bogat, Fosco Sinibaldi, Engagement militaire et Seconde Guerre mondiale, « Ce que l'on appelle “l'affaire Ajar” cache en fait une véritable tentative de renouvellement identitaire et artistique, « La seule chose qui m'intéresse, c'est la femme, je ne dis pas les femmes, attention, je dis la femme, la féminité. En avril 1945, Roman Kacew épouse la femme de lettres britannique Lesley Blanch rencontrée l'année précédente, mais l'amour d'Ilona continue à le hanter[76]. Un cargo britannique, l'Oakrest, l'emmène à Glasgow, où il débarque le 22 juillet 1940[44]. Romain Gary (pronounced [ʁɔ.mɛ̃ ga.ʁi]; 21 May [O.S. Romain Gary décrit également dans cette nouvelle les lettres, toujours la même en fait, qu'il commence à recevoir d'elle à partir de 1953. Cette version est contestée par le radio, René Bauden, qui relate que la blessure reçue par l'observateur, Romain Gary, ne lui aurait pas permis de ramener l'appareil à sa base, ayant causé son évanouissement. installés provisoirement à Vilnius en attendan t de se xer en France. La première, L’Orage, y paraît le 15 février 1935, ce qui lui permet de ne plus dépendre financièrement de sa mère qui, minée par un diabète insulinodépendant, s'est usée à la tâche pour préparer l'avenir de son fils[35]. En 1968, lorsque Romain Gary apprend la romance entre sa femme et Clint Eastwood pendant le tournage de La Kermesse de l'Ouest, il prend l'avion et provoque l'acteur en duel au revolver mais le « cow-boy américain » se défile[79]. La promesse de l'aube Romain Gary: Analyse critique extraits citations Analyse et critique littéraire de "La promesse de l'aube", roman phare de Romain Gary, portrait-hommage touchant et poignant de sa mère. Romain GARY, 1960 La Promesse de l'aube . Fait unique, il obtient pour La Vie devant soi un second prix Goncourt le 17 novembre 1975, déclenchant à la fin des années 1970 « l'affaire Émile Ajar » lorsque Gisèle Halimi, l'avocate de Gary, annonce le choix initial de son client Ajar de refuser le prix, ce qui incite la presse à enquêter sur celui qu'elle croit être le véritable auteur, Paul Pavlowitch[58]. La vie et la mort se côtoient tant dans ce roman autobiographique qu'il sait créer à sa lecture l'émotion de l'éternité ou la croyance en l'immortalité. Jamais plus, jamais plus, jamais plus. Mina Owczyńska, fille de Josel (Joseph) Owczyński, est née en 1879 à Święciany (Švenčionys en lituanien), petite ville à 80 km de Vilnius, où elle a fait des études secondaires en yiddish et en russe dans un établissement juif et où elle a participé à un groupe de jeunesse d'orientation socialiste, le « cercle Yehoash ». Leur retour est sans doute consécutif à la paix de Riga (mars 1921) qui met fin à la guerre entre la Russie soviétique et la jeune république de Pologne. Il reçoit également le prix Durchon-Louvet de l’Académie française pour l'ensemble de son œuvre la même année. 220 kr. Romain Gary, qui le devint officiellement en 1951, utilise le pseudonyme Fosco Sinibaldi pour l'Homme à la colombe (1958), son pamphlet contre l'ONU. Selon Roger Grenier, éditeur et ami de Romain Gary, à propos du jour de sa mort : « J'ai essayé de reconstituer sa journée. Un de nos plus grands écrivains français fut un jour un simple petit garçon que sa mère, seule, a pris par la main pour traverser l'Europe. Mina fait ensuite les démarches pour obtenir une autorisation de séjour, laquelle est accordée mais sous réserve qu'elle n'occupe aucun emploi[24]. Il évoque des cours particuliers (violon, escrime, tir au pistolet, danse), mais pas les écoles qu'il a fréquentées. En réalité cet épisode est une invention littéraire : Romain Gary, qui connaissait l'état de santé de sa mère, a rapidement été averti « par un télégramme très brutal »[52] du décès de celle-ci, veillée par ses amis de jeunesse Sylvia Stave et René Agid — auxquels La Promesse de l'Aube est dédié — et sans avoir rédigé la moindre lettre[53]. Romain Gary s'essaie plus tard à la réalisation de deux films dont il est l'auteur : en 1968, Les oiseaux vont mourir au Pérou, avec Jean Seberg, Pierre Brasseur et Maurice Ronet ; puis, en 1972, Police Magnum avec Jean Seberg, James Mason et Stephen Boyd. La dernière modification de cette page a été faite le 6 mars 2021 à 13:09. En outre, il est possible de retrouver des phrases typiques de Gary dans les textes d'Ajar[83]. 124 kr. Ajoutons qu'Ajar et Gary ne furent pas ses seuls pseudonymes (en tant qu'écrivain publié) puisqu'il est aussi l'auteur d'un polar politique sous le nom de Shatan Bogat (« Satan le riche » en russe[85]) : Les Têtes de Stéphanie et d'une allégorie satirique contre l'ONU signée Fosco Sinibaldi (Fosco veut dire « Sombre » en italien, Sinibaldi serait un hommage à Garibaldi[86]) : L'Homme à la colombe. L'Institut français de Jérusalem porte également le nom de Romain Gary. Deux ans plus tard en 2017, en coporoduction avec la Maison de la Culture de Bourges, ils adaptent le roman Chien Blanc, qu'ils présentent sous son titre anglais de White Dog[97]. fragt. En mars-avril 1925, peu avant la séparation, sa mère l'emmène à Bordighera où il voit la mer pour la première fois[18]. Il s'engage aussitôt dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL). », L'œuvre littéraire de Romain Gary est marquée par un refus opiniâtre de céder devant la médiocrité humaine. », Romain Gary répond : « Catastrophe. » à l'impératif[48] — qui sera retenu par l'état civil à partir de 1951[49] : « Romain Gary » devient son nom francisé à l'état civil français en octobre de cette année[50].